ÉditorialparDidier LucasRédacteur e

Éditorial
parDidier Lucas
Rédacteur en chef de la revue Géoéconomie, directeur de l’Institut Choiseul
interroger l’imprévisibilité du monde, c’est donner du sens. Se questionner sur les fondements et les finalités de la gouvernance des nations, c’est reconnaître la complexité des enjeux contemporains. L’incertitude est devenue un paradigme des relations internationales. Le choc des idéologies de la Guerre froide a débouché sur le triomphe d’une universalité fantasmée, celle de la mondialisation économique vertueuse et de la résolution multilatérale des problèmes qui en découlent. Au-delà de leurs compétences régaliennes (monétaires et financières notamment), les États ont élargi leur champ d’intervention au point d’être devenus des partenaires souvent privilégiés des grandes entreprises internationales.
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Entre des politiques de maintien de la puissance, des ambitions d’accroissement de l’influence sur la scène internationale ou des stratégies de développement du rayonnement sur une échelle aussi vaste que possible, les États se sont engouffrés dans une course à la compétitivité et à la performance économique qui impose de repenser les cadres traditionnels de la diplomatie. L’émergence de la société civile marquée par la multiplication d’organisations non gouvernementales et de think tanks, a fondamentalement modifié la philosophie et la finalité des politiques étrangères. Quand le diplomate et le marchand s’entendent pour défendre des positions stratégiques ou concurrentielles, quand la diplomatie économique ou les relations institutionnelles figurent au cœur des grands agendas internationaux, il convient d’interroger les figures et les contours de ces modes opératoires d’un genre inédit.
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Les puissances historiques et les puissances émergentes se distinguent par leurs approches. Style direct, parfois agressif ou style indirect teinté d’alliances et de soft power, la diplomatie économique se singularise par une propension à fuir la discrétion qui était jadis l’apanage de la diplomatie traditionnelle. Désormais, il faut savoir et faire savoir. Puisque les ambitions ont été renouvelées, les acteurs ont changé. Par exemple, la présence médiatique des fonds souverains, des agences de notation et de certification ont bouleversé les règles du jeu. Cette 56e livraison de Géoéconomie interroge ces nouvelles formes d’exercice du pouvoir, de la puissance et de l’influence. Au moment où la France concourt à la gouvernance mondiale avec la présidence du G20 et du G8, l’analyse des différentes diplomaties économiques devient une préoccupation majeure des principaux dirigeants de la planète. Savoir pour décider, décider pour anticiper, anticiper pour gouverner, tel est l’objet de ce dossier.
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Ce numéro de Géoéconomie a été coordonné par C. Revel, probablement l’une des meilleures expertes internationales de la question. Ce dossier fait une large part au G20 et au G8. Outre un article de la coordinatrice du numéro, il compte la contribution de la brillante D. D’Amarzit (« Les priorités de la diplomatie économique française ») et l’analyse tout aussi pertinente de F. Danglin (« Le nouveau visage du multilatéralisme »). M. Sapin (« La sécurité collective par la diplomatie économique ») et H. Plagnol (« L’émergence d’une diplomatie économique européenne ») nous font l’honneur de leur réflexion et dressent des pistes d’action pour la France et l’Europe. La seconde partie du dossier aborde les formes et les pratiques de la diplomatie économique. É. Denécé analyse avec la rigueur qui lui sied la compétition des États. A. Kateb poursuit la réflexion par l’étude originale des stratégies des puissances émergentes. A. Boinet et B. Lartigue s’attardent avec justesse et talent sur les formes de diplomaties économiques, notamment celles développées par les ONG. De son côté, F. Pitti livre avec moult exemples un panorama de la diplomatie économique vu sous l’angle de la compétition entre entreprises. Enfin, Son Excellence M. Ching Long Lu, au travers d’un entretien riche et passionnant, explique comment Taipei s’efforce d’accroître son rayonnement et sa puissance aux travers d’une diplomatie audacieuse et originale.
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Cette ultime livraison de l’année 2010 comprend en outre un grand entretien accordé par Hama Amadou, ancien Premier ministre du Niger et candidat aux prochaines élections présidentielles. Son éclairage sur les enjeux stratégiques de son pays, sa vision à long terme, méritent une lecture attentive car ce papier est celui d’un véritable chef d’État. Dans la rubrique Varia, H. M. Tahar étudie avec brio la privatisation des entreprises algériennes et leurs conséquences géoéconomiques.
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Bonne lecture, et excellentes fêtes de fin d’année à toutes et à tous.

النتائج (الفرنسية) 1:

ÉditorialparDidier LucasRédacteur en chef de la revue Géoéconomie, directeur de l'Institut Choiseulinterroger l'imprévisibilité du monde, c'est de donner sens Se questionner sur les fondements et les finalités de la gouvernance des Nations Unies, c'est reconnaître la complexité des enjeux contemporains. L'incertitude est devenue le paradigme des relations entre internationales. Le choc des idéologies de la Guerre froide a placé sur le triomphe d'une universalité fantasmée, celle de la mondialisation économique vertueuse et de la résolution multilatérale des problèmes qui en découlent. Au-delà de leurs compétences régaliennes (monétaires et financières notamment), les États ont élargi leur champ d'intervention au point d'être devenus des partenaires souvent privilégiés des grandes entreprises internationales.2Entre des politiques de maintien de la puissance, des ambitions d'accroissement de l'influence sur la scène internationale ou des stratégies de développement du rayonnement sur une échelle aussi vaste que possible, les États se sont engouffrés dans une course à la compétitivité et à la performance économique qui impose de repenser les cadres traditionnels de la diplomatie. L'émergence de la société civile se normale la multiplication d'organisations non gouvernementales et de penser les réservoirs, a fondamentalement modifié la philosophie et la finalité des politiques étrangères. Quand le diplomate et le marchand s'entendent verser à défendre des positions stratégiques ou concurrentielles, quand la diplomatie économique ou les relations institutionnelles figurent au cœur des grands programmes internationaux, il convient d'interroger les figures et les contours de ces modes Notice d'un genre inédit.3Les puissances historiques et les puissances émergentes se distinguent par leurs approches. Style direct, parfois agressif ou style indirect alternatif d'alliances et de puissance douce, la diplomatie économique se singularise par une propension à fuir la discrétion qui était jadis l'apanage de la diplomatie traditionnelle. Désormais, il faut savoir et savoir faire. Puisque les ambitions ont été renouvelées, les acteurs ont changé. Par exemple, la présence médiatique des fonds souverains, la des agences de notation et de certification ont bouleversé les règles du jeu. Cette 56e livraison de Géoéconomie interroge ces nouvelles formes d'exercice du pouvoir, de la puissance et de l'influence. Au moment où la France concourt à la gouvernance mondiale avec la présidence du G20 et du G8, l'analyse des différentes diplomaties économiques devient une préoccupation majeure des principaux dirigeants de la planète. Savoir verser décider, décider pour anticiper, anticiper pour gouverner, tel est l'objet de ce dossier.4Ce numéro de Géoéconomie a été coordonné normale C. Revel, probablement l'une des meilleures experts question Escalin d'internationales. Ce dossier fait une grande partie au G20 et au G8. Outre un article de la coordinatrice du numéro, il compte la contribution de la brillante D. D'Amarzit (« Les priorités de la diplomatie économique française ») et l'analyse tout aussi pertinente de F. Danglin (« Le nouveau visage du multilatéralisme »). M. Sapin (« La sécurité collective par la diplomatie économique ») et H. Plagnol (« L'émergence d'une diplomatie économique européenne ») nous font l'honneur de leur réflexion et dressent des pistes d'action pour la France et l'Europe. La seconde partie du dossier it les formes et les pratiques de la diplomatie économique. É. Denécé analyser avec la rigueur qui lui sied la compétition des États-Unis. A. Kateb poursuit la réflexion par l'étude originale des stratégies des puissances émergentes. A. Boinet et B. Lartigue s'attardent avec justesse et talent sur les formes de diplomaties économiques, notamment celles développées par les ONG. De son côté, F. Pitti livre avec mue exemples ONU panorama de la diplomatie économique vu sous l'angle de la compétition entre entreprises. Enfin, Son Excellence M. Ching Long Lu, au travers d'un entretien riche et passionnant, explique commentaire Taipei s'efforce d'accroître son rayonnement et sa puissance aux travers d'une diplomatie audacieuse et originale.5Cette ultime livraison de l'année 2010 comprend en outre un grand entretien accordé normale Hama Amadou, ancien Premier ministre du Niger et candidat aux prochaines élections présidentielles. Son éclairage sur les enjeux stratégiques de fils paie, sa vision à long terme, méritent une lecture attentive voiture ce papier est celui d'un véritable chef d'État. Dans la rubrique Varia, H. M. Tahar étudie avec brio la privatisation des entreprises algériennes et leurs conséquences géoéconomiques.6Bonne lecture, et excellentes fêtes de fin d'année à toutes et à tous.

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Éditorial
ParDidier Lucas
Rédacteur en Chef de la revue Géoéconomie, Directeur de l'Institut Choiseul
Interroger L'imprévisibilité du monde, ce est donner du sens. Se Questionner sur les fondements et les Finalités de la gouvernance des nations, ce est reconnaitre la Complexité des Enjeux contemporains. L'incertitude Est devenue l'ONU Paradigme des relations internationales. Le choc des idéologies de la Guerre froide a débouché sur le triomphe D'une universalité fantasmée, Celle de la mondialisation économique vertueuse et de la résolution multilatérale des Problèmes Qui en découlent. Delà de-Au Leurs Compétences Régaliennes (Monétaires et Financières NOTAMMENT), les États Élargi Ont Leur Champ d'intervention au Point d'être des partenaires privilegies Devenus Souvent des Grandes Entreprises internationales.
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Entre des Politiques de Maintien de la Puissance, des Ambitions d'accroissement de l'influence sur la scène internationale ous des stratégies de développement du rayonnement Sur une échelle vaste also Que possible, les États se Sont engouffrés Dans Une course à la compétitivité et à la la performance économique Qui imposer de repenser les cadres de Traditionnels La diplomatique. L'Émergence De La Société Civile Marquee PAR la multiplication D'organisations non Gouvernementales et de groupes de réflexion, un fondamentalement Modifié la philosophie et la finalité des Politiques Étrangères. Quand le diplomate et le marchand s'entendent versez Défendre des positions Stratégiques ous concurrentielles, Quand la diplomatie économique ous les relations Institutionnelles figurent au cœur des Grands agendas Internationaux, IL Convient D'interroger les Figures et les contours de modes opératoires d'CES des Nations Unies Inédit Genre.
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Les Puissances Historiques et les Puissances Emergentes soi Distinguent nominale Leurs Approches. , Style ous Parfois agressif indirecte style direct TEINTE D'alliances et de soft power, la diplomatie économique se singularisent par Une propension à fuir la discrétion Qui Était jadis l'apanage de la diplomatie traditionnelle. Désormais, Il Faut Savoir et faire savoir. Puisque les ambitions were renouvelées, les Acteurs Ont Changé. Par exemple, la présence Médiatique des fonds Souverains, des Agences de notation et de certification en Ontario bouleversé les Règles du Jeu. This 56e livraison de Géoéconomie interroge CES Nouvelles formes d'exercice du pouvoir, de la puissance et de l'influence. Au moment où la France Où concourt à la gouvernance Mondiale Avec la Présidence du G20 et du G8, l'analyse des differentes diplomaties Économiques DEVIENT Une préoccupation majeure des Dirigeants principaux de la planète. Décider versez savoir, verser Décider Anticiper, Anticiper verser Gouverner, Tél Est l'objet de CE Dossier.
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Ce Numéro de Géoéconomie was Coordonné par C. Revel, l'Probablement Une des Meilleures Expertes internationales de la question. Ce dossier fait partie juin au G20 grande et au G8. Outre l'article de l'ONU de la coordinatrice du numéro, il Compte La contribution de la brillante D. D'Amarzit («Les Priorités de la diplomatie économique française») et l'analyser tout also pertinente de F. Danglin («Le nouveau visage du multilatéralisme »). M. Sapin («La sécurité collective de par la diplomatie économique») et H. Plagnol («L'émergence D'une diplomatie économique européenne») Nous police l'honneur de Leur réflexion et dressent des pistes d'actions pour la France et l'Europe. La seconde partie du dossier aborde les formes et les Pratiques de la diplomatie économique. É. Denece analyser Avec la rigueur Qui lui sied la concurrence des États. A. Kateb Poursuit la réflexion par l'Étude originale des stratégies des Puissances Emergentes. A. et B. Boinet Lartigue s'attardent AVEC justesse ET talents Sur Les Formes de diplomaties Economiques, NOTAMMENT Celles développées Par les ONG. De son côté, F. Pitti Livré avec moult exemples non panorama de la diplomatie économique vu sous l'angle De La Compétition Entre entreprises. Enfin, Son Excellence M. Lu Ching long, au Travers D'UN entretien et Riche Passionnant, Explique Commentaire Taipei S'efforce d'accroitre Fils Rayonnement SA Puissance et aux Travers D'une diplomatie Audacieuse et originale.
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This Ultime livraison de l 'annee 2010 Comprend en outre Un grand entretien Accordé par Hama Amadou, Ancien Premier Ministre du Niger ET Candidat aux élections Présidentielles Prochaines. Son éclairage sur les Enjeux Stratégiques de fils paie, sa vision à long terme à, méritent Une conférence attentif voiture CE papier is Celui d'Un véritable chef d'État. La rubrique Varia dans, HM Tahar Étudie Brio Avec la privatisation des Entreprises Algériennes et Leurs conséquences Géoéconomiques.
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Bonne lecture, et Excellentes fêtes de fin d'année à toutes et à tous.

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Lucas

parDidier je ditorial R - rédacteur en chef de la revue G - o de l'économie, de l'Institut Choiseul)
interroger l) impr één du visibilit monde, c) est donner du sens. Se questionner sur les fondements et les finalit - S de la gouvernance des Nations, c est reconna) La î tre complexit des enjeux contemporains.L) incertitude est devenue un paradigme des relations internationales.عندما كنت في فرنسا المشاركة في الحكم العالمي مع مجموعة العشرين ومجموعة الثماني رئاسة الدبلوماسية الاقتصادية، وتحليل مختلف أصبح واحدا من القادة الرئيسيين.تعرف، يقرر توقعات السيطرة، وهذا هو المجلد.......

g é o é conomie رقم 4 من 勒韦 جيم،Le choc des id - ologies de la guerre d froide a tïus sur bouch le triomphe d) une universalit één e Fantasm, celle de la mondialisation économique et de la réunion vertueuse r é è é générale solution des problèmes multilatéraux mes qui en coulent D -.Au-del comp à de leurs compétences r é galiennes (mon taires et financière è res é), notammentLes États ont - largi leur champion d) intervention au point d) devenus ê tre des partenaires souvent privilèges één s gi des grandes entreprises (

. Internationales 2 entre des politiques de maintien de la puissance, des ambitions d) Accroissement de l) influence sur la SC è - stratégies ne internationale ou des strat de D - développement du rayonnement sur une és chelle aussi vaste que possible,Les États se sont engouffr à s dans une course la comp ÉE à titivit et la performance économique qui impose de repenser les cadres traditionnels de la diplomatie.L) L'émergence d'de la société ÉE e t civile marqu par la multiplication d) organisations non gouvernementales et de think tanks, a fondamentalement modifiée, la philosophie et la finalit politiques é è res des étrangères.