Riquet à la houppe Il était une fois une reine qui accoucha d'un fils, ترجمة - Riquet à la houppe Il était une fois une reine qui accoucha d'un fils, الفرنسية كيف أقول

Riquet à la houppe Il était une foi

Riquet à la houppe
Il était une fois une reine qui accoucha d'un fils, si laid et si mal fait, qu'on douta longtemps s'il avait forme humaine. Une fée qui se trouva à sa naissance assura qu'il ne laisserait pas d'être aimable, parce qu'il aurait beaucoup d'esprit; elle ajouta même qu'il pourrait, en vertu du don qu'elle venait de lui faire, donner autant d'esprit qu'il en aurait à celle qu'il aimerait le mieux. Tout cela consola un peu la pauvre reine, qui était bien affligée d'avoir mis au monde un si vilain marmot. Il est vrai que cet enfant ne commença pas plus tôt à parler qu'il dit mille jolies choses, et qu'il avait dans toutes ses actions je ne sais quoi de si spirituel, qu'on en était charmé. J'oubliais de dire qu'il vint au monde avec une petite houppe de cheveux sur la tête, ce qui fit qu'on le nomma Riquet à la houppe, car Riquet était le nom de la famille.

Au bout de sept ou huit ans la reine d'un royaume voisin accoucha de deux filles. La première qui vint au monde était plus belle que le jour : la reine en fut si aise, qu'on appréhenda que la trop grande joie qu'elle en avait ne lui fit mal. La même fée qui avait assisté à la naissance du petit Riquet à la houppe était présente, et pour modérer la joie de la reine, elle lui déclara que cette petite princesse n'aurait point d'esprit, et qu'elle serait aussi stupide qu'elle était belle. Cela mortifia beaucoup la reine; mais elle eut quelques moments après un bien plus grand chagrin, car la seconde fille dont elle accoucha se trouva extrêmement laide.
-"Ne vous affligez point tant, Madame», lui dit la fée ; " votre fille sera récompensée d'ailleurs, et elle aura tant d'esprit, qu'on ne s'apercevra presque pas qu'il lui manque de la beauté."
-" Dieu le veuille», répondit la reine, " mais n'y aurait-il point moyen de faire avoir un peu d'esprit à l'aînée qui est si belle ?"
-" Je ne puis rien pour elle, Madame, du côté de l'esprit, lui dit la fée, mais je puis tout du côté de la beauté; et comme il n'y a rien que je ne veuille faire pour votre satisfaction, je vais lui donner pour don de pouvoir rendre beau qui lui plaira."



A mesure que ces deux princesses devinrent grandes, leurs perfections crûrent aussi avec elles, et on ne parlait partout que de la beauté de l'aînée, et de l'esprit de la cadette. Il est vrai aussi que leurs défauts augmentèrent beaucoup avec l'âge. La cadette enlaidissait à vue d'oeil, et l'aînée devenait plus stupide de jour en jour. Où elle ne répondait rien à ce qu'on lui demandait, ou elle disait une sottise. Elle était avec cela si maladroite qu'elle n'eût pu ranger quatre porcelaines sur le bord d'une cheminée sans en casser une, ni boire un verre d'eau sans en répandre la moitié sur ses habits. Quoique la beauté soit un grand avantage chez une jeune femme, cependant la cadette l'emportait presque toujours sur son aînée dans toutes les soirées. D'abord on allait du côté de la plus belle pour la voir et pour l'admirer, mais bientôt après, on allait à celle qui avait le plus d'esprit, pour lui entendre dire mille choses agréables, et on était étonné qu'en moins d'un quart d'heure l'aînée n'avait plus personne auprès d'elle, et que tout le monde s'était rangé autour de la cadette. L'aînée, quoique fort stupide, le remarqua bien, et elle eût donné sans regret toute sa beauté pour avoir la moitié de l'esprit de sa soeur. La reine, toute sage qu'elle était, ne put s'empêcher de lui reprocher plusieurs fois sa bêtise, ce qui pensa faire mourir de douleur cette pauvre princesse.

Un jour qu'elle s'était retirée dans un bois pour y plaindre son malheur, elle vit venir à elle un petit homme fort laid et fort désagréable, mais vêtu très magnifiquement. C'était le jeune prince Riquet à la houppe, qui étant devenu amoureux d'elle d'après ses portraits qui circulaient par tout le monde, avait quitté le royaume de son père pour avoir le plaisir de la voir et de lui parler. Ravi de la rencontrer ainsi toute seule, il l'aborde avec tout le respect et toute la politesse imaginables. Ayant remarqué, après lui avoir fait les compliments ordinaires, qu'elle était fort mélancolique, il lui dit :
-"Je ne comprends point, Madame, comment quelqu'un aussi belle que vous l'êtes peut être aussi triste que vous le paraissez; car, quoique je puisse me vanter d'avoir vu une infinité de belles dames, je puis dire que je n'en ai jamais vu dont la beauté approche de la vôtre."
-" Cela vous plaît à dire, Monsieur", lui répondit la princesse, et en demeure là.
-"La beauté, " reprit Riquet à la houppe, " est un si grand avantage qu'il doit tenir lieu de tout le reste; et quand on le possède, je ne vois pas qu'il y ait rien qui puisse nous affliger beaucoup."
-" J'aimerais mieux, " dit la princesse, " être aussi laide que vous et avoir de l'esprit, que d'avoir de la beauté comme j'en ai, et être bête autant que je le suis."
-" Il n'y a rien, Madame, qui marque davantage qu'on a de l'esprit, que de croire n'en pas avoir, et il est de la nature de ce bien-là, que plus on en a, plus on croit en manquer."
-" Je ne sais pas cela», dit la princesse, " mais je sais bien que je suis fort bête, et c'est de là que vient le chagrin qui me tue."
-" Si ce n'est que cela, Madame, qui vous afflige, je puis aisément mettre fin à votre douleur."
-" Et comment ferez-vous ?" dit la princesse.

-" J'ai le pouvoir, Madame, dit Riquet à la houppe, de donner de l'esprit autant qu'on en saurait avoir à celle que je dois aimer le plus; et comme vous êtes, Madame, celle-là, il n'en tiendra qu'à vous que vous n'ayez autant d'esprit qu'on en peut avoir, pourvu que vous vouliez bien m'épouser."La princesse demeura toute interdite, et ne répondit rien.
-"Je vois», reprit Riquet à la houppe, " que cette proposition vous fait de la peine, et je ne m'en étonne pas; mais je vous donne un an tout entier pour vous y résoudre."

La princesse avait si peu d'esprit, et en même temps une si grande envie d'en avoir, qu'elle s'imagina que la fin de cette année ne viendrait jamais; de sorte qu'elle accepta la proposition qui lui était faite. Elle n'eut pas plus tôt promis à Riquet à la houppe qu'elle l'épouserait dans un an à pareil jour, qu'elle se sentit tout autre qu'elle n'était auparavant; elle se trouva une facilité incroyable à dire tout ce qui lui plaisait, et à le dire d'une manière fine, aisée et naturelle. Elle commença dès ce moment une conversation galante et soutenue avec Riquet à la houppe, où elle brilla d'une telle force que Riquet à la houppe crut lui avoir donné plus d'esprit qu'il ne s'en était réservé pour lui-même. Quand elle fut retournée au palais, toute la cour ne savait que penser d'un changement si subit et si extraordinaire, car autant qu'on lui avait entendu dire d'impertinences auparavant, autant lui entendait-on dire des choses bien sensées et infiniment spirituelles. Toute la cour en eut une joie qui ne peut s'imaginer; il n'y eut que sa cadette qui n'en fut pas bien aise, parce que n'ayant plus sur son aînée l'avantage de l'esprit, elle ne paraissait plus auprès d'elle qu'une guenon fort désagréable. Le roi se conduisait selon ses avis, et allait même quelquefois tenir le conseil dans son appartement. Le bruit de ce changement s'étant répandu, tous les jeunes princes des royaumes voisins firent grands efforts pour s'en faire aimer, et presque tous la demandèrent en mariage; mais elle n'en trouvait point qui eût assez d'esprit, et elle les écoutait tous sans s'engager avec l'un d'eux. Cependant il en vint un si puissant, si riche, si spirituel et si bien fait, qu'elle ne put s'empêcher d'avoir de la bonne volonté pour lui. Son père, s'en étant aperçu, lui dit qu'il la faisait la maîtresse sur le choix d'un époux, et qu'elle n'avait qu'à se déclarer. Comme plus on a d'esprit et plus on a de peine à prendre une ferme résolution sur cette affaire, elle demanda, après avoir remercié son père, qu'il lui donnât du temps pour y penser. Elle alla par hasard se promener dans le même bois où elle avait trouvé Riquet à la houppe, pour rêver plus commodément à ce qu'elle avait à faire. Dans le temps qu'elle se promenait, rêvant profondément, elle entendit un bruit sourd sous ses pieds, comme de plusieurs gens qui vont et viennent et qui agissent. Ayant prêté l'oreille plus attentivement, elle entendit que l'un disait :
-"Apporte-moi cette marmite"; l'autre :
- "Donne-moi cette chaudière"; l'autre :
- "Mets du bois dans ce feu."

La terre s'ouvrit dans le même temps, et elle vit sous ses pieds comme une grande cuisine pleine de cuisiniers, de marmitons et de toutes sortes d'officiers nécessaires pour faire un festin magnifique. Il en sortit une bande de vingt ou trente rôtisseurs, qui allèrent se camper dans une allée du bois autour d'une table fort longue, et qui tous, la lardoire à la main, et la queue de renard sur l'oreille, se mirent à travailler en cadence au son d'une chanson harmonieuse. La princesse, étonnée de ce spectacle, leur demanda pour qui ils travaillaient.
-"C'est, Madame», lui répondit le plus apparent de la bande, " pour le prince Riquet à la houppe, dont les noces se feront demain."
La princesse, encore plus surprise qu'elle ne l'avait été, et se ressouvenant tout à coup qu'il y avait un an qu'à pareil jour elle avait promis d'épouser le prince Riquet à la houppe, elle pensa tomber de son haut. Ce qui faisait qu'elle ne s'en souvenait pas, c'est que, quand elle fit cette promesse, elle était bête, et qu'en prenant le nouvel esprit que le prince lui avait donné, elle avait oublié toutes ses sottises. Elle n'eut pas fait trente pas en continuant sa promenade, que Riquet à la houppe se présenta à elle, brave, magnifique, et comme un prince qui va se marier. -"Vous me voyez, dit-il, Madame, exact à tenir ma parole, et je ne doute point que vous ne veniez ici pour exécuter la vôtre, et me rendre, en me donnant la main, le plus heureux de tous les hommes."
-" Je vous avouerai franchement, " répondit la princesse, " que je n'ai pas encore pris ma
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Riquet à la houppe Il était une fois une reine qui accoucha d'un fils, si posé et si mal fait, qu'on douta longtemps s'il avait forme humaine. Une fée qui se trouva à sa naissance assura qu'il ne laisserait pas de "aimable, parce être qu'il l'aurait esprit beaucoup ; Elle ajouta même qu'il pourrait, en vertu du don qu'elle venait de lui faire, donner autant d'esprit qu'il en aurait à celle qu'il aimerait le mieux. Tout cela consola un peu la pauvre reine, qui était bien affligée d'avoir mis au monde un si vilain marmot. Il est vrai que cet enfant ne commença pas plus tôt à choses jolies à mille dit parler qu'il, et qu'il avait dans toutes ses actions je-ne-sais-quoi de si spirituel, qu'on en était charmé. J'oubliais de dire qu'il vint au monde avec une petite houppe de cheveux sur la tête, ce qui fit qu'on le nomma Riquet à la houppe, voiture Riquet c'était le nom de la famille.Au bout de sept ou huit ans la reine d'un royaume voisin accoucha de deux filles. La première qui vint au monde était plus belle que le jour : la reine si fut d'en aise, qu'on appréhenda que la trop grande joie qu'elle en avait ne lui fit mal. La même fée qui avait assisté à la naissance du petit Riquet à la houppe était présente, et versez modérer la joie de la reine, elle lui déclara que cette petite présentèrent princesse point d'esprit, et qu'elle serait aussi stupide qu'elle était belle. Cela mortifia beaucoup la reine ; mais elle eut quelques instants après un bien plus grand chagrin, car la seconde fille n'elle accoucha se trouva Kunststof abdelkrim. -« Ne vous affligez point tant, Madame », lui dit la fée ; « votre fille sera récompensée ailleurs, et elle aura tant esprit, qu'on ne s'apercevra presque pas qu'il lui manque de la beauté. » -« Dieu le veille », répondit la reine, "mais n'y aurait-il point moyen de faire avoir un peu d'esprit à l' composé belle de Microsoft qui est tr?" -« Je ne puis rien pour elle, Madame, du côté de l'esprit, lui dit la fée, mais je puis tout du côté de la beauté ; et comme il n'y a rien que je ne veille faire verser votre satisfaction, je vais lui donner pour don de pouvoir rendre beau qui lui plaira. » Une mesure que ces deux princesses devinrent grandes, leurs perfections crûrent also avec elles et ne parlait partout que de la beauté de l ' composé, et de l'esprit de la cadette. Il est vrai aussi que leurs défauts augmentèrent beaucoup avec l'âge. La cadette enlaidissait à vue oeil, et l' composé devenait plus stupide de jour en jour. Où elle ne répondait rien à ce qu'on lui demandait, ou elle disait une sottise. Elle était avec cela si maladroite qu'elle n'eût pu ranger quatre porcelaines sur le bord d'une cheminée sans en casser une, ni boire un verre d'eau sans en répandre la moitié sur ses habitudes. Quoique la beauté soit un grand avantage chez une jeune femme, cependant la cadette l'emportait presque toujours sur son composé dans toutes les soirées. Abord, allait du côté de la plus belle versez la voir et pour l'admirer, mais bientôt après, allait à le d'avait de celle qui, plus d'esprit, versez lui entendre dire mille choses agréables, et c'était étonné qu'en moins d'un quart d'heure l ' composé n'avait plus personne auprès d'elle, et que tout le monde s'était rangé autour de la cadette. L' composé, quoique fort stupide, le remarqua bien, et elle eût donné sans regret toute sa beauté versez avoir la moitié de l'esprit de sa sœur. La reine, toute sage qu'elle était, ne put s' adequately de lui reprocher plusieurs fois sa bêtise, ce qui pensa faire mourir de douleur cette pauvre princesse.Un jour qu'elle s'était retirée dans un bois pour y plaindre son malheur, elle vit venir à elle fort petit homme d'un jeté et fort unpleasant, mais vêtu très magnifiquement. C « était le jeune prince Riquet à la houppe, qui étant devenu amoureux d'elle d » après ses portraits qui circulaient par tout le monde, avait quitté le royaume de son père versez avoir le plaisir de la voir et de lui parler. Ravi de la rencontrer ainsi toute seule, il l'aborde avec tout le respect et toute la politesse imaginables. Ayant remarqué, après lui avoir fait les compliments ordinaires, de qu'elle était fort mélancolique, de il lui dit : -"Je ne comprends point, Madame, comment quelqu'un aussi belle que vous l'êtes peut être aussi triste que vous le paraissez ; car, quoique je puisse me vanter d'avoir vu une infinité de dames de belles, je puis dire que je n'en ai jamais vu ne la beauté approche de la vôtre. " -« Cela vous plaît à dire, Monsieur », lui répondit la princesse, et là demeure fr. -"La beauté, « reprit Riquet à la houppe, » est un si grand avantage qu'il doit tenir lieu de tout le reste ; et quand sur le possède, je ne vois pas qu'il y ait rien qui puisse nous affliger beaucoup. » -"J'aimerais mieux, « dit la princesse, » être also abdelkrim que vous et avoir de l'esprit, que d'avoir de la beauté comme j'en ai, et être bête autant que je le suis." -"Il n'y a rien, Madame, qui marque davantage qu'on a de l'esprit, que de croire n'en pas avoir, et il est de la nature de ce bien-là, que plus le fr a, plus sur croit en manquer." -"Je ne sais pas cela », dit la princesse," mais je sais bien que je suis fort bête, et c'est de là que vient le chagrin qui me tue. » -"Si ce n'est que cela, Madame, qui vous afflige, je puis aisément mettre fin à votre douleur." -"Et comment ferez-vous?" la dit princesse.-"J'ai le pouvoir, Madame, dit Riquet à la houppe, de donner de l'esprit autant qu'on en saurait avoir à celle que je dois aimer le plus ; et comme vous êtes, Madame, celle-là, il n'en tiendra qu 'à vous que vous n'ayez autant d'esprit qu'on en peut avoir, pourvu que vous vouliez bien m' épouser. » La princesse demeura toute interdite, et ne répondit rien. -« Je vois », reprit Riquet à la houppe,"que cette proposition vous fait de la peine, et je ne m'en m'étonne pas ; mais je vous donne un un entier tout versez vous y résoudre. »La princesse avait si peu d'esprit, et en même temps une si grande envie d'en avoir, qu'elle s'imagina que la fin de cette année ne viendrait jamais; de sorte qu'elle accepta la proposition qui lui était faite. Elle n'eut pas plus tôt promis à Riquet à la houppe qu'elle l'épouserait dans un an à pareil jour, qu'elle se sentit tout autre qu'elle n'était auparavant; elle se trouva une facilité incroyable à dire tout ce qui lui plaisait, et à le dire d'une manière fine, aisée et naturelle. Elle commença dès ce moment une conversation galante et soutenue avec Riquet à la houppe, où elle brilla d'une telle force que Riquet à la houppe crut lui avoir donné plus d'esprit qu'il ne s'en était réservé pour lui-même. Quand elle fut retournée au palais, toute la cour ne savait que penser d'un changement si subit et si extraordinaire, car autant qu'on lui avait entendu dire d'impertinences auparavant, autant lui entendait-on dire des choses bien sensées et infiniment spirituelles. Toute la cour en eut une joie qui ne peut s'imaginer; il n'y eut que sa cadette qui n'en fut pas bien aise, parce que n'ayant plus sur son aînée l'avantage de l'esprit, elle ne paraissait plus auprès d'elle qu'une guenon fort désagréable. Le roi se conduisait selon ses avis, et allait même quelquefois tenir le conseil dans son appartement. Le bruit de ce changement s'étant répandu, tous les jeunes princes des royaumes voisins firent grands efforts pour s'en faire aimer, et presque tous la demandèrent en mariage; mais elle n'en trouvait point qui eût assez d'esprit, et elle les écoutait tous sans s'engager avec l'un d'eux. Cependant il en vint un si puissant, si riche, si spirituel et si bien fait, qu'elle ne put s'empêcher d'avoir de la bonne volonté pour lui. Son père, s'en étant aperçu, lui dit qu'il la faisait la maîtresse sur le choix d'un époux, et qu'elle n'avait qu'à se déclarer. Comme plus on a d'esprit et plus on a de peine à prendre une ferme résolution sur cette affaire, elle demanda, après avoir remercié son père, qu'il lui donnât du temps pour y penser. Elle alla par hasard se promener dans le même bois où elle avait trouvé Riquet à la houppe, pour rêver plus commodément à ce qu'elle avait à faire. Dans le temps qu'elle se promenait, rêvant profondément, elle entendit un bruit sourd sous ses pieds, comme de plusieurs gens qui vont et viennent et qui agissent. Ayant prêté l'oreille plus attentivement, elle entendit que l'un disait : -« Apporte-moi cette marmite » ; autre : -« Donne-moi cette chaudière » ; autre : -« Mets du bois dans ce feu. »La terre s'ouvrit dans le même temps, et elle vit sous ses pieds comme une grande cuisine pleine de cuisiniers, de marmitons et de toutes sortes d'officiers nécessaires versez faire un festin magnifique. Il en sortit une bande de vingt ou trente rôtisseurs, qui allèrent se camper dans une allée du bois autour d'une tableau fort longue, et qui tous, la lardoire à la principale, et la queue de renard sur l'oreille, se mirent à travailler en cadence au fils d'une chanson harmonieuse. La princesse, étonnée de ce spectacle, leur demanda pour qui ils travaillaient. -« C'est, Madame », lui répondit le plus apparent de la bande, "pour le prince Riquet à la houppe, ne les noces se feront demain." La princesse, encore plus surprise qu'elle ne l'avait été, et se ressouvenant tout à coup qu'il y avait un an qu « à pareil jour elle avait promis d » épouser le prince Riquet à la houppe, elle pensa tomber de son haut. Ce qui faisait qu'elle ne s'en souvenait pas, c'est que, quand elle fit cette promesse, elle était bête, et qu'en prenant le nouvel esprit que le prince lui avait donné, elle avait oublié toutes ses sottises. Elle n'eut pas fait trente pas en continuant sa promenade, que Riquet à la houppe se présenta à elle, courageux, magnifique, et comme un prince qui va se marier. -"Vous me voyez, dit-il, Madame, exact à tenir ma des libérations conditionnelles, et je ne doute point que vous ne veniez ici verser surExécuter la vôtre, et me rendre, en me donnant la main, le plus heureux de tous les hommes. » -"Je vous avouerai franchement, « répondit la princesse, » que je n'ai pas encore pris ma
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Riquet à la Houppe
Il était une fois reine juin Qui Accoucha d'un fils, posé et si si mal fait, Qu'on Douta Longtemps Se il Avait forme humaine. Une fée Qui se trouva à sa naissance Assura Qu'il ne laisserait pas d'être aimable, Parce Qu'il aurait beaucoup d'esprit; Elle ajouta same Qu'il could be, en Vertu du don Qu'elle venait de lui faire, donner Autant d'esprit Qu'il en aurait a Celle Qu'il aimerait le better. Tout CELA consola Un peu la pauvre reine de, Qui était bien affligée d'Avoir mis au monde Un si vilain marmot. Il Est Vrai Qué Cet enfant Ne Pas de commenca ainsi Tôt à Speaking Qu'il jolies dit de mille droits incorporels, et Qu'il Avait Dans toutes ses actions SES je ne sais quoi de si spirituel, Qu'on en Était charmé. Je oubliais de dire Qu'il vint au monde Avec Une petite Houppe de cheveux sur la tête, Ce Qui adapter Qu'on le Nomma Riquet à la Houppe, voiture Riquet Était le nom de la famille. ous huit ans Au bout de Sept la reine d'Un royaume voisin accoucha de deux filles. La première Qui vint au monde Était plus belle Que le jour: la reine en FUT si aise, Qu'on appréhenda Que la trop grande joie Qu'elle en Avait ne lui fit mal. The same fée Qui Avait assisté à la naissance du petit Riquet à la houppe Était present, et versez modérer la joie de la reine, elle lui DÉCLARA Que this petite princesse n'aurait point d'esprit, et Qu'elle Serait also stupide qu «Elle était belle de. Cela mortifia beaucoup la reine; Mais après Elle EUT Quelques moments BIEN UN Plus grande déception, voiture la seconde fille Dont Elle se Accoucha Trouva Extrêmement Laide. - "Ne vous Affligez Tant le point, madame», lui dit la Fée; "sérums Votre fille d'ailleurs Récompensée, et Elle rugueuse Tant d'esprit, Qu'on ne S'apercevra Presque pas Qu'il lui manque de la beauté. " - "Dieu le Veuille», Répondit la reine, "mais il N'y aurait point Moyen de faire Avoir Un peu à l'esprit d'Aînée Qui est si belle "? - "Je ne Puis rien pour Elle, Madame, du côté de l'esprit, lui dit la Fée, Mais je Puis tout du côté de la beauté; et Comme il N'y a rien que je ne Veuille faire verser la satisfaction de Votre, je vais Pour Lui Donner faire de Pouvoir Sie lui Rendre beau plaira. " bureaux de Qué Une mesure frequentation deux grandes Devinrent princesses, LEURS Perfections Crûrent also avec Elles, et sur ​​ne Parlait partout au Québec de la beauté de l'aînée, et de l'esprit de la cadette. Il is also vrai Que their Défauts augmentèrent beaucoup with the âge. La cadette enlaidissait à vue d'oeil, et l'aînée devenait ainsi stupide de jour en jour. Où Elle ne répondait rien à Ce qu'on lui demandait, ous Elle Disait sottise juin. ELLE ETAIT AVEC CELA SI maladroite Qu'elle n'eût PU ranger Quatre Porcelaines Sur Le Bord D'une Cheminée sans en casser UNE, Ni boire un verre sans de D'Istant de répandre La Moitié-sur SES habitudes. Quoique la beauté Soit Un grand avantage chez une jeune femme, cependant la cadette l'emportait Presque Toujours sur fils ainée de la DANS TOUTES LES soirées. D'ABORD sur Allait du côté de la plus belle versez la voir et versez l'admirateur, Mais bientôt après, sur Allait à Celle qui Avait Le plus d'esprit, Pour Lui entender dire mille CHOSES agreables, et sur ​​Était Etonné qu ' fr Moins D'UN quart d'heure l'aînée n'avait plus de personne Auprès d'elle, et Que tout le monde Se Etait rangé Autour de la cadette. L'aînée, quoique fort stupide, le remarqua bien, Elle et sans Eût de Donné regrettent Toute sa beauté versez Avoir La Moitié de l'esprit de sa soeur. La reine, Toute Qu'elle Était sauge, mis S'empêcher ne lui PLUSIEURS foie de sa reprocher Bêtise, Ce Qui Pensa faire Mourir of this pauvre Douleur princesse. Un jour Qu'elle Se Etait retraité Dans bois non versez y Plaindre fils malheur, Elle vit venir à Elle Un petit homme fort posé et fort désagréable, but vêtu très magnifiquement. Ce était le jeune prince Riquet à la houppe, Qui being Devenu amoureux d'elle d'après SES portraits Qui circulaient par tout le monde, Avait Quitte le royaume de son fils père verser Avoir le plaisir de la voir et de lui Speaking. Ravi de la Rencontrer AINSI toute seule, il l'aborde Avec tout le respecter ET TOUTE LA Politesse imaginables. Ayant Remarque, après Avoir fait Lui les compliments Ordinaires, Qu'elle Était fort Mélancolique, il lui dit: - "le point Comprends de Djé, Madame, commenter Quelqu'un also belle Que VOUS ÊTES L'Peut aussi être un triste Que vous le Paraissez ;. la voiture, je me Quoique puisse Vanter d'Avoir une Infinité vu de belles dames, Puis je dire que je te ne en ai jamais vu Dont la beauté approche de la Vôtre " - "Cela Plaît à vous dire, monsieur", lui . Répondit la princesse, et en demeure là - "La beauté," Reprit Riquet à la Houppe, "est Un grand avantage si Qu'il Doit Tenir lieu de Tout le reste; et sur ​​le Possède Quand, je ne pas Vois qu ' il y ait rien Qui Nous puisse affliger beaucoup. " - "Je aimerais mieux," dit la princesse, «Laide aussi être un Que vous et avoir de l'esprit, Que d'Avoir de la beauté Comme Je en ai, et Être Bête Autant que je te suis le. " - "Il N'y a rien, madame, Qui marque Qu'on un davaNtage de l'esprit, Que de Croire Ne en pas avoir, et Il Est de la nature of this bien -LA, que en sur un plus, plus sur Croit en manquer. " - "Je ne sais pas CELA», dit la princesse, "mais je sais bien que je te suis fort Bête, et de là Que ce le chagrin Vient Qui me tue. " - "Si ce ne est Qué CELA, Madame, Qui vous affligé, je Puis aisement Mettre fin à Votre Douleur." - "? Et commenter Ferez-vous" dit la princesse. - "Je ai le pouvoir, Madame, dit Riquet à la houppe, de Donner de l'esprit Autant Qu'on en saurait Avoir à Celle que je Dois aimer le atout; et Comme VOUS ÊTES, Madame, Celle-là, il ne en tiendra QU'A vous Que vous Ne ayez Autant d'esprit Qu'on en may avoir, Pourvu que vous vouliez bien me épouser. "La princesse demeura Toute Interdite, et rien ne Répondit. - "Je Vois», Reprit Riquet à la Houppe, "que this proposition vous fait de la peine, et je ne Pas Me Etonné; Mais je vous donne Un tout un Entier Pour Vous y Résoudre . " La princesse Avait si peu d'esprit, et en same Temps SI Une grande envie d'en avoir, Qu'elle S'imagina Que la fin de this année Viendrait ne jamais; Sorte de accepta la proposition Qu'elle Qui lui Était Faite. Elle n'eut pas de plus les Tôt promis à Riquet à la houppe Qu'elle l'épouserait Dans un pareil à un jour, Qu'elle se Sentit tout Autre Qu'elle ne était, auparavant; Elle se trouva juin Facilité incroyable à dire Tout ce qui lui plaisait, et à le dire D'une manière bien, aiSee et naturelle. Elle commenca des CE instant la conversation galante juin et soutenue with Riquet à la houppe, OU Elle brilla d'Telle force de juin Que Riquet à la houppe CRUT lui Avoir Donné, plus d'esprit Qu'il ne se en Était réservé Pour Lui-même . Quand elle FUT retournee au palais, Toute la cour ne Savait Que Penser D'UN changement si Subit et si extraordinaire, voiture Autant Qu'on lui Avait Entendu dire d'impertinences auparavant, Autant lui entendait-on dire des Choses bien sensées et infiniment spirituelles. Toute la cour en juin EUT joie Qui ne may s'imaginer; il N'y EUT Que sa cadette qui ne en FUT pas bien l'AISE, Parce Que n'ayant plus de fils aînée sur l'avantage de l'esprit, Elle ne paraissait ainsi Auprès d'elle Qu'une guenon fort désagréable. Le roi se conduisait SELON SES avis, et Allait Même quelquefois Tenir le conseil DANS SON appartement. Le bruit de CE changement s'étant répandu, Tous Les jeunes princes des royaumes voisins firent grands efforts verser se en faire aimer, et Presque Tous demandèrent en mariage la; Mais Elle ne en point d'trouvait Qui Eût Assez d'esprit, et Elle les écoutait Tous sans Se engager with the Nations Unies D'eux. Cependant il en vint Un si puissant, si riche, si spirituel et si bien fait, Qu'elle ne mettre s'empêcher d'Avoir de la bonne Volonté Pour Lui. Son père, se en being Aperçu, lui dit Qu'il la faisait la maîtresse sur le choix d'époux de l'ONU, et Qu'elle n'avait QU'A se déclarer. Comme en plus sur une d'esprit et plus sur un de peine à Prendre une résolution ferme sur this affaire, Elle demanda, après Avoir Remercié fils père, Qu'il lui donnat du Temps versez y penser. Elle alla par hasard se promener in the same bois Où Elle Avait Trouvé Riquet à la houppe, pour rêver, plus commodément à CE Qu'elle Avait à faire. Dans Le Temps Qu'elle se promenait, Profondément rêvant, Elle entendit non bruit Sourd sous SES pieds, Comme de PLUSIEURS Gens qui en vont et viennent et Qui agissent. Prêté Ayant l'oreille ATTENTIVEMENT ainsi, Elle Entendit Que l'ONU Disait: - "Apporte-moi this marmite"; L'Autre: - "Donne-moi this Chaudière»; l'Autre: - ". Mets du bois Dans CE feu" La Terre S'ouvrit DANS LE Meme Temps, et ELLE SES pieds sous vit Comme une grande cuisine pleine de Cuisiniers, de Marmitons et de toutes ses Sortes d'Officiers nécéssaires verser faire non festin magnifique. Il en sortit juin bande de Vingt OU rôtisseurs de Trente, Qui allèrent se camper Dans Une allée du bois Autour d'une table de fort longue, et Qui tous, la lardoire à la main, et la file d'attente de renard sur l'oreille, se mirent à Travailler en cadence au son d'une chanson harmonieuse. La princesse, Étonnée de CE spectacle, Pour qui their demanda ILS Travaillaient. - "Ce, madame», lui Répondit Le plus apparente de la bande, "pour le prince Riquet à la Houppe, ne pas les Noces soi Feront demain". La princesse, Encore plus surprenant Qu'elle ne l'Avait été, et se ressouvenant tout à coup Qu'il y Avait non un jour pareil QU'A Elle Avait promis d'épouser le prince Riquet à la houppe, Elle pensa tomber de fils haut. Ce Qui faisait Qu'elle ne se en souvenait pas, ce est au Québec, Quand elle fit this promesse, Elle Était bête, et Qu'en Prenant le nouvel esprit Que le prince lui Avait Donné, Elle Avait oublié toutes ses sottises SES Elle n'eut pas fait trente pas en continuant sa promenade, Qué de Riquet à la houppe se presenta à Elle, brave, magnifique, et non Comme prince Qui va se marier -.. "Vous me Voyez, dit-il, madame , Tenir exacte à ma parole, et je ne Doute points Que vous ne Veniez here for Executer Vôtre, et Rendre moi, me Donnant en la principale, Le Plus Heureux de Tous les hommes. " - "Je vous Avouerai franchement," Répondit la princesse, "que je ne ai pas encore pris ma































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Riquet A LA houppe
il pays." ————— tait une fois une reine accoucha un fils qui, si encontre et si mal fait, qu'on douta Opinion avait longtemps forme humaine. "fee qui se trouva A sa naissance assura qu'ne laisserait pas paraître d'aimable, parce qu'aurait beaucoup d'esprit; : ajouta qu'Derecho pourrait, en vertu du don qu'elle venait de lui qu',d'esprit donner autant qu'en aurait celle qu'a aimerait le mieux. Tout cela consola chap peu la reine pauvre, qui pays." ————— tait lorsqu'afflig d'avoir sa, M. Mokhtar Lamani au monde si vilain marmot. Il est vrai que du commen enfant ne pas porter plus politiques qu'il a parler mille jolies choses, et qu'avait", dans ses actions quoi je ne sais si de spirituel, qu'on en pays." ————— tait charm pays." —————.J'oubliais vint de dire au monde qu'avec une houppe ", de cheveux, sur la tete and qui était le qu'on nomma Riquet A LA houppe, carácter Riquet pays." ————— tait le nom de la famille ...

au bout de sept ou huit des La reine un royaume voisin accoucha — de filles. La Internationaal, qui vint au monde pays." ————— tait plus belle que le jour : la reine en fut si française,qu'on appr pays." ————— henda que la trop grande joie qu'elle avait en ne lui était mal. La Derecho fee qui avait assist pays." ————— a la naissance du petit Riquet A LA houppe pays." ————— tait/sente, et pour être pays." ————— Dienst la joie de la reine, de lui : clara ", que l'princesse n'aurait point d'esprit, et serait aussi qu'elle stupide qu'elle pays." ————— tait belle. Cela mortifia beaucoup la reine;mais eut : quelques moments es chap lorsqu'en plus grand chagrin et la seconde carácter fille dont : accoucha se trouva extr pays." ————— mement laide.
-" point-vous affligez tant, Madame, il lui la fee; " votre fille, sera compens, d'ailleurs, et aura tant : d'esprit, qu'on ne s'apercevra presque qu'lui manque pas de la beauté pays." —————."
-" Dieu le veuille,, pondit la reine," mais n'y aurait-il de point moyen qu'avoir chap peu d'esprit a ainee au " qui est si belle sont "
-" Je ne puis pour arrêt :, Madame, du cote de l'esprit, il lui la fee, mais je puis cote du tout de la beauté et comme pays." —————; il n'y a arrêt que je ne veuille qu'pour votre satisfaction, je vais don pour lui donner de pouvoir rendre beau lui plaira ... qui "



A mesure que — princesses devinrent, grandes, leurs perfections rent aussi cru avec elles, et on ne parlait partout que de la beauté de pays." ————— au " ainee l'esprit DE, et de la cadette. Il est vrai aussi que de leurs pays." ————— rent fauts augmentée avec beaucoup au " Age. la cadette enlaidissait A a d'oeil, et au " ainee devenait plus stupide de jour en jour. . : Ne pondait, arrêt A and qu'on lui demandait,Ou disait : une sottise. Elle pays." ————— tait avec si cela maladroite qu'elle n 'eut Público ranger quatre porcelaines sur le bord, une occasion sans casser en une, M. Mokhtar Lamani boire ni sans en verre, d'eau pandre moiti la pays." ————— sur ses habits. Quoique la beauté pays." ————— poste chap grand avantage chez une jeune femme, cependant la cadette l'emportait presque toujours sur son ainee", dans les soir,.
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